
Une brèche
Une trappe s’ouvre dans les méandres de mes pensées
Une brèche dans ma paisible tranquillité
Incertitudes persistantes qui polluent mon cœur
D’une force féroce et fugace de mèche avec mes peurs
Un murmure qui vomit son obscénité :
« Et si ce n’était pas suffisant ?
Croire que tu pouvais…vraiment ?
Laisse-moi rigoler !
Qu’as-tu déjà accompli ?
Tu n’es que poussière et vanité
Qui voudra t’écouter ?
Insignifiante, tu ne récolteras que du mépris
Pourquoi te donner tout ce mal?
Perte de temps phénoménale
Continue donc ton inutile chemin
Tu n’as jamais été bonne à rien »
Fumée sans feu qui m’asphyxie
Presque suffisamment pour éteindre mes envies
Mes rêves moqueusement entachés
Par le doute qui me poursuit de possibilités
Je réclame l’euquarillon
L’incroyable vent de libération
Qui sèmera abondance et courage
Dans son admirable sillage
Je supplie la lumière
De faire taire ce radotage de l’enfer
Puissante vérité rassasie mon âme
Ranime la verve de ma flamme
Je m’agenouille devant celui qui m’a créé à son image
Pour qu’il guide mes pas dans l’apprentissage
Accepter avec résilience l’orage
Afin de continuer à accomplir mon ouvrage
Ainsi se ferme la fissure
Qui venait m’asperger de pourriture
Je rebâtirai désormais ma forteresse
Dans l’espoir de tes fidèles promesses