La solution parfaite de Dieu aux conséquences de nos mauvais choix

La solution parfaite de Dieu aux conséquences de nos mauvais choix

Combien de fois, je me suis retrouvée coincée par la conséquence de mes mauvais choix ? Trop de fois pour en faire la liste. Me croyant maître de mon destin, faisant fi des avertissements ou de ma conscience, à faire des choix impulsifs et égoïstes. Puis devant les conséquences, le coeur trop lourd pour penser à une solution.

Si je regarde l’histoire racontée en Genèse, je peux constater que l’homme lorsqu’il tente de s’autodéterminer, en prend souvent plein la tête. Comme Adam et Ève ont dû regretter d’avoir mangé cette satanée pomme…

Mais s’asseoir sur ses regrets n’est pas du tout constructif.

Aujourd’hui, je suis objective et reconnaissante car sans la main bienveillante et surtout protectrice de Dieu au travers de mon chemin, il aurait pu m’arriver bien pire.

Apprentissage

Avec le recul, je peux me faire cette réflexion comme le dit si bien Nelson Mandela : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. » pour relativiser et me consoler de mes mauvais choix.

Qu’est-ce donc que je peux apprendre de vraiment essentiel ?

D’abord que j’ai, « nous avons » soyons honnête envers nous-même, cette propension à faire des choix, disons-le franchement, idiots.

Ensuite, en regardant autant ma vie que d’autres histoires de la Bible, je reconnais que Dieu, dans son immense miséricorde et amour, est intervenu inlassablement en faveur de l’Homme pour le sauver de lui-même. Lui offrant toujours une solution de secours. Le laissant certes parfois subir la conséquence de ses choix, mais toujours dans le but d’un apprentissage et lui donnant toujours un moyen de sortie de situations les plus terribles.

Et la fois, le plus crucial fut lorsqu’il a envoyé en la personne de Jésus, le moyen parfait pour simultanément, nous sauver de nous-mêmes et satisfaire sa justice parfaite.

Un coup de maître.

Difficile après cela de simplement faire comme si j’étais réellement maître de mon destin.

Puis maintenant, je préfère franchement le consulter avant de faire quelques bêtises que ce soit.

L’histoire du naufrage de l’apôtre Paul

Je lisais le livre des Actes des apôtres récemment et un passage m’a fait réfléchir sur tout cela.

Il s’agit du voyage en mer de Paul qui se termine par un naufrage, racontée au chapitre 27.

Paul, après avoir été à Jérusalem, est fait prisonniers, et devant ses détracteurs belliqueux finit par en appeler à la justice de César. Un peu comme si après avoir été en cour supérieure et en cour d’appel, nous demandions d’être entendus en cour suprême.

Il est donc emmené par bateau. Le départ ne se fait pas sans difficultés, port après port la navigation devient de plus en plus difficile, à cause de la saison. Puis ils arrivent à un port et passent un peu trop de temps là-bas.

« Nous la côtoyâmes avec peine, et nous arrivâmes à un lieu nommé Beaux Ports, près duquel était la ville de Lasée.

Un temps assez long s’était écoulé, et la navigation devenait dangereuse, car l’époque même du jeûne était déjà passée. C’est pourquoi Paul avertit les autres, en disant: O hommes, je vois que la navigation ne se fera pas sans péril et sans beaucoup de dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais encore pour nos personnes. Le centenier écouta le pilote et le patron du navire plutôt que les paroles de Paul. Et comme le port n’était pas bon pour hiverner, la plupart furent d’avis de le quitter pour tâcher d’atteindre Phénix, port de Crète qui regarde le sud-ouest et le nord-ouest, afin d’y passer l’hiver.

Un léger vent du sud vint à souffler, et, se croyant maîtres de leur dessein, ils levèrent l’ancre et côtoyèrent de près l’île de Crète. »

Les éléments dont nous n’avons aucun contrôle

Ils ont donc été avertis mais ils n’en font qu’à leur tête…

Mais ils vont, à leur dépend, découvrir que l’avertissement était sérieux.

« Mais bientôt un vent impétueux, qu’on appelle Euraquilon, se déchaîna sur l’île. Le navire fut entraîné, sans pouvoir lutter contre le vent, et nous nous laissâmes aller à la dérive. Nous passâmes au-dessous d’une petite île nommée Clauda, et nous eûmes de la peine à nous rendre maîtres de la chaloupe; après l’avoir hissée, on se servit des moyens de secours pour ceindre le navire, et, dans la crainte de tomber sur la Syrte, on abaissa les voiles. C’est ainsi qu’on se laissa emporter par le vent. Comme nous étions violemment battus par la tempête, le lendemain on jeta la cargaison à la mer, et le troisième jour nous y lançâmes de nos propres mains les agrès du navire. Le soleil et les étoiles ne parurent pas pendant plusieurs jours, et la tempête était si forte que nous perdîmes enfin toute espérance de nous sauver. »

Des conséquences terribles et terrifiantes.

Ce passage est incroyablement fort en image.

Le vent qui est l’exemple parfait des circonstances incontrôlables de la vie. Ils ont foncé têtes baissées, et font en conséquences, face à un élément implacable.

Jusqu’à perdre tout espoir.

Je pense aux gens qui se suicident, qui perdent tout espoir et dans leur détresse commettent l’irréparable.

Dans leur entêtement les hommes de ce navire ont bien failli faire une faute irréparable.

Lisons la suite.

La solution de Dieu

« On n’avait pas mangé depuis longtemps. Alors Paul, se tenant au milieu d’eux, leur dit: O hommes, il fallait m’écouter et ne pas partir de Crète, afin d’éviter ce péril et ce dommage. Maintenant je vous exhorte à prendre courage; car aucun de vous ne périra, et il n’y aura de perte que celle du navire. Un ange du Dieu à qui j’appartiens et que je sers m’est apparu cette nuit, et m’a dit: Paul, ne crains point; il faut que tu comparaisses devant César, et voici, Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi. C’est pourquoi, ô hommes, rassurez-vous, car j’ai cette confiance en Dieu qu’il en sera comme il m’a été dit. Mais nous devons échouer sur une île.

La quatorzième nuit, tandis que nous étions ballottés sur l’Adriatique, les matelots, vers le milieu de la nuit, soupçonnèrent qu’on approchait de quelque terre. Ayant jeté la sonde, ils trouvèrent vingt brasses; un peu plus loin, ils la jetèrent de nouveau, et trouvèrent quinze brasses. Dans la crainte de heurter contre des écueils, ils jetèrent quatre ancres de la poupe, et attendirent le jour avec impatience. Mais, comme les matelots cherchaient à s’échapper du navire, et mettaient la chaloupe à la mer sous prétexte de jeter les ancres de la proue, Paul dit au centenier et aux soldats: Si ces hommes ne restent pas dans le navire, vous ne pouvez être sauvés. Alors les soldats coupèrent les cordes de la chaloupe, et la laissèrent tomber. »

Beaucoup de points importants dans ce passage mais deux en particuliers me semble déterminants.

Le lien entre les mots que Paul utilise et des paroles que Jésus exprime, rapportées entre autres par l’évangile de Jean.

« Il dit cela, afin que s’accomplît la parole qu’il avait dite: Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés. »

Jean 18:9

« Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. »

Jean 15:5

Nous ne pouvons être sauvés sans Lui

Pour être sauvés du naufrage de nos vies, il faut, comme ces hommes, croire que Jésus ne perdra aucun de nous et que nous devons absolument renoncer à nous sauver nous-même et nous remettre entièrement entre ses mains pour demeurer en lui. Nous ne devons quitter le navire de la foi, sous aucun prétexte car nous ne pourrons être sauvés sans lui.

Ne trouvez vous pas la ressemblance incroyable !

Puis pour en revenir à notre histoire, malgré leur entêtement et leurs mauvais choix, Dieu pourvoit une solution.

Paul après les avoir un peu sermonnés pour leur faire prendre conscience de leurs erreurs, les encourage. Il les rassure, leur explique le moyen d’être sauvés

Avoir confiance en Dieu.

Et surtout renoncer a se sauver par leurs propres moyens.

Ça me parle fort… et vous ?

Se fortifier après l’épreuve

J’aime beaucoup la suite qui me parle tout autant.

« Avant que le jour parût, Paul exhorta tout le monde à prendre de la nourriture, disant: C’est aujourd’hui le quatorzième jour que vous êtes dans l’attente et que vous persistez à vous abstenir de manger. Je vous invite donc à prendre de la nourriture, car cela est nécessaire pour votre salut, et il ne se perdra pas un cheveu de la tête d’aucun de vous. Ayant ainsi parlé, il prit du pain, et, après avoir rendu grâces à Dieu devant tous, il le rompit, et se mit à manger. Et tous, reprenant courage, mangèrent aussi. »

Après avoir reçu la révélation que Jésus est celui qui a sauvé ma vie et mon âme, j’ai expérimenté cela. Il a fallu que je fasse grandir cette nouvelle foi qui avait germé de cette découverte. Je devais me nourrir de Dieu, pour affermir ma conviction et prendre courage pour le reste du voyage.

Pour ce faire, je me suis plongée dans la lecture de sa parole. Mot après mot, chapitre après chapitre, j’ai découvert comment Dieu m’aime, combien je suis perdue sans lui et tout ce qu’Il met en œuvre pour mon bien. Et ce, malgré toutes les fois où j’ai douté, où j’ai essayé de monter dans la chaloupe pour m’en sortir par mes propres moyens et aussi toutes les fois où j’ai ignoré ses avertissements et que j’ai vogué vers les tempêtes.

Chaque fois, il m’a redonné l’espoir et m’a offert une solution inespérée.

Parce que comme le psalmiste le dit :

« Car tu es bon, Seigneur, tu pardonnes, Tu es plein d’amour pour tous ceux qui t’invoquent. »

Psaume 86:5

Et pour ceux qui l’ignorent, voici la fin du chapitre de cette histoire: « Et ainsi tous parvinrent à terre sains et saufs ».

3 réflexions sur « La solution parfaite de Dieu aux conséquences de nos mauvais choix »

  1. C’est juste bien expliquer, nous sommes comme des feuilles emporté dans un ruisseau au gré
    de l’eau ou de la vie sans notre Sauveur j’espère que tu aura une très belle réussite bisous 😚 ma belle.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *