« Tu me renieras trois fois »- le bon combat contre la chair

« Tu me renieras trois fois »- le bon combat contre la chair

La Bible est un livre vraiment vivant. On peut lire et relire les mêmes passages puis finir par voir et comprendre des choses différentes d’une fois à l’autre.

Certains textes qui nous sont familiers prennent un jour une signification particulière et nouvelle. Faisant écho sur un combat ou une victoire, l’histoire qui jusqu’alors était si on peut dire anodine vient vous toucher profondément.

C’est ce qui m’est arrivé l’autre jour. Je lisais l’histoire du reniement de Pierre dans l’évangile de Marc et tout à coup, je me suis vue moi-même accablée comme l’était Pierre de constater que malgré son amour pour le Seigneur, malgré toutes ses bonnes intentions de le suivre envers et contre tous, il avait finalement à son corps défendant pris peur et sa chair avait eu raison de sa volonté.

 » Pierre lui dit: Quand tous seraient scandalisés, je ne serai pas scandalisé. Et Jésus lui dit: Je te le dis en vérité, toi, aujourd’hui, cette nuit même, avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois.Mais Pierre reprit plus fortement: Quand il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai pas. Et tous dirent la même chose. […]
Aussitôt, pour la seconde fois, le coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite: Avant que le coq chante deux fois, tu me renieras trois fois. Et en y réfléchissant, il pleurait. »

Marc 14 : 29 -72

Je me suis souvenue qu’avant de me confier en Lui, j’ai vécu ce genre de leçon également. J’ai pleuré amèrement. Découragée et dégoûtée de moi-même, de constater que je n’étais pas aussi forte et affermie que je pensais.

Je dirais même que ça m’arrive encore parfois, quand je me confie en moi-même. Pas aussi magistralement, mais chaque fois que je baisse la garde et que j’oublie que j’ai un combat à mener ou même quand j’oublie de quel façon je dois le mener. Parce que comme Pierre j’ai cru moi aussi que mes intentions et ma volonté réussiraient à dompter ma chair.

J’oublie que Paul nous a dit en Éphésiens que le combat ce n’est pas contre la chair que je dois le mener car combat il y a !

 » Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. « 

Ephésiens 6: 11-12

Il ne faut surtout pas oublier et se croire à l’abri. Parce que j’entends parfois dans les milieux, que nous chrétiens avons la victoire. Ce qui n’est pas faux. Mais la victoire nous l’avons si nous menons le bon combat. Pas celui de l’orgueilleux, ni celui de l’autruche.


Il faut utiliser les bonnes armes également, armes qui sont aussi décrites dans Éphésiens.


C’est de cette façon que l’on évite de se retrouver à pleurer amèrement.


Ce qui est encourageant quand même dans cette histoire c’est que Jésus a accueilli Pierre à bras ouverts pour lui pardonner. Car celui-ci est retourné malgré son humiliation vers son maître.

Cette leçon était nécessaire avant de recevoir la force de l’Esprit Saint.

C’est ce que j’ai réalisé. Nous sommes sans force dans l’épreuve sans Sa force. C’est comme si David était arrivé devant Goliath et avait essayé de se battre avec ses poings. On imagine bien la défaite…


Avec l’intelligence renouvelée par Dieu, nous savons qu’Il est notre force, laissons-le nous affermir.

« Ceux qui se confient en l’Éternel, sont comme la montagne de Sion: elle ne chancelle point, Elle est affermie pour toujours. »

Psaume 125:1

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