
Une grisaille sur sa cité multicolore
Son regard était clair
Des jours verts
Y pétillait des ocelles d’or
Jusqu’à ce que l’ombre les déshonore
Un voile vient alors
Sur ses yeux
Sur son monde joyeux
Une grisaille sur sa cité multicolore
Quand le monde devient gris
Parce que le blanc fut noirci
Où trouver le pigment de l’aurore ?
Là où la beauté règne encore
Où trouver le rayonnement auréolin
Du jaune enjoué ?
Arrivera-t-elle à apercevoir l’azur lointain ?
De ses paupières noyées…
La lueur de sa vie
N’est pourtant pas éteinte
Même si des cendres l’ont ternie
Si le vent souffle bien…
Le feu et sa lumière, toujours revient.