Si tu tombes, j’irai te chercher

Si tu tombes, j’irai te chercher

J’ai déjà eu la chance de faire une croisière pour aller observer les baleines. Je devais avoir 7 ou 8 ans. C’est une expérience magnifique. Un bateau énorme pour mes yeux d’enfant. De gigantesques baleines qui offrent un spectacle fabuleux. Vraiment inoubliable et surtout très impressionnant.

J’étais accoudée à la balustrade quand j’ai décidé de regarder en bas plutôt qu’au loin. Le vertige c’est emparé de moi, c’était très haut! J’ai demandé à ma mère : qu’est ce qui se passe si je tombe ? Elle m’a répondu : je viens te chercher. Cette réponse était ferme et spontanée, elle reflétait l’amour.

J’ai aujourd’hui des enfants à mon tour et je souffre encore de vertige. Mais si l’un de mes enfants tombait, peu m’importe la hauteur, je n’hésiterais pas une seconde à sauter. Pas que je sois courageuse ou plus gentille, non pas particulièrement mais parce que c’est ça l’amour.

L’amour, du mot grec ἀγάπη / agápê est celui décrit dans la première lettre de Paul au Corinthiens :

« L’amour est patient, il est plein de bonté; l’amour n’est pas envieux; l’amour ne se vante pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête, il ne cherche pas son intérêt, il ne s’irrite pas, il ne soupçonne pas le mal, il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité; il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout. »

1 Corrintiens 13: 4-7

L’amour divin en somme; l’amour parfait. Comparable à l’amour d’une mère envers ses enfants. Du genre inconditionnel. Plusieurs passages de la bible font référence à l’amour maternel, car à défaut d’être aussi pur et désintéressé que l’amour divin, il est autant inconditionnel. J’aime mes enfants quoi qu’ils fassent, je les aime profondément.

« Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. »

Romains 5: 8

Comme ce passage le dit l’amour de Dieu dépasse notre état de pêcheur, il nous aime quoi que nous soyons des enfants rebelles. Il nous offre de rétablir notre relation, qui s’est brisée dans le jardin d’Éden. Pour satisfaire sa justice et sa sainteté, Jésus s’est sacrifié pour nous ouvrir et nous montrer le chemin vers le Père.

« Sion disait: L’Éternel m’abandonne, Le Seigneur m’oublie! – Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite? N’a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l’oublierait, Moi je ne t’oublierai point. Voici, je t’ai gravée sur mes mains; Tes murs sont toujours devant mes yeux. »

Ésaïe 49 : 14 -16

Je t’ai gravé sur mes mains : quelle phrase puissante en symbolique! Tout le processus qui a conduit à sa mort, dans son entièreté, est une sublime preuve d’amour. Il savait d’avance et il y est allé, malgré tout. Il a terriblement souffert dans sa chair; battu, fouetté, méprisé, humilié, crucifié. Tout cela par amour pour nous.

« Qui nous séparera de l’amour de Christ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée? Selon qu’il est écrit: C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, Qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Romains 8 : 36-39

Tout ceci pour dire, que trop souvent les chrétiens se culpabilisent pour quelques chutes de parcours, ou croient à tord que les épreuves sont synonymes que Dieu les a abandonnés. Alors qu’en fait, non, souvent les souffrances sont plutôt parce que nous sommes chrétiens; persécutés comme Christ l’a été. Il y a aussi les épreuves de foi qui surviennent pour nous former, nous transformer, nous épurer. Mais en AUCUN CAS cela ne signifie que Dieu ne nous aime plus.

Toujours nous pouvons nous réfugier dans ses bras, qui nous sont grands ouverts.

Et si nous venions à tomber, il viendra nous chercher.

« Car le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu. Que vous en semble? Si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles s’égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s’est égarée? »

Matthieu 18 : 11-12

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