
Lumière
Ta parole est une lampe sur mon sentier
Sans elle, je ne peux que m’égarer
Loin de la vérité, emprisonné par les faussetés
Dans ce monde où j’ai marché totalement aveuglé
Longtemps séduit par les activités de la pénombre
Où règnes les forces de l’ombre
Habillement manipulé, j’ai erré dans leur antre sombre
Toute volonté écrasée par leur malveillance en surnombre
Ta lumière salutaire est venue révéler
Toute l’obscurité qui m’avait enveloppé
Par ton éclatante et pleine d’espérance luminosité
J’ai pu cheminer hors du dangereux puit dans lequel j’étais tombé
Savez-vous quel est le plus grand des dangers?
Celui dont nous n’avons pas appris à nous méfier
Ce piège dans lequel nous nous sentons en sécurité
Qui se trouve à être notre prison dorée
Engraissés aux plaisirs et aux voluptés
Comment pourrions-nous vouloir nous échapper ?
Comment pourrions-nous savoir que nous sommes bernés?
Si personne n’était venu à notre porte cogner
Si la lumière n’était pas venu parmi nous marcher
Si Dieu dans son immense bonté, n’était pas venu se révéler pour nous éclairer
Nous n’aurions pu que rester prisonniers,
Dans la noirceur à laquelle nous nous étions habitué
Grâce soit rendue à notre Père qui nous a tant aimé
Et à son Fils qui est venu se sacrifier
Pour nous permettre d’être libérés
De l’emprise de l’obscurité, de sa vicieuse félicité
Peut-être croirez-vous que je ne fais que délirer
Savez-vous comment vous pourriez le vérifier ?
Essayer de vous échapper, résister
À cette inavouable fantaisie que légèrement coupable vous chérissez
Vous verrez vos ténèbres se déchaîner
Vos chaînes se resserrer
L’ennemi des âmes se manifester
Il redoute plus que tout, la lumière et que vous la laissiez entrer.