
Elle s’appelait Marie
Ayant entendu parler de Lui, s’est approchée
Avec une foi proche de l’espérance désespérée
Étant à un point tournant de son existence
Épuisée de sa propre désespérance
Elle s’est effondrée à ses pieds
Sous le poids trop lourd de sa culpabilité
Pleurant sur la honte de sa faiblesse
Cherchant auprès de Lui refuge dans sa détresse
A mouiller de ses larmes les pieds
Avec ses longs cheveux les a essuyés
Son parfum précieux comme offrande
Sachant combien ses fautes étaient grandes
Se sentant indigne de se lever
Elle est restée agenouillé, de ses larmes a confesser
Toute la lassitude de son humiliation
Cherchant auprès de Lui, quelques consolations
Pour son âme tiraillée par son déshonneur
Ayant entendu parlé de son amour
Sa miséricorde pour les pêcheurs
Suppliant silencieusement son secours
Il lui a accordé toute son attention, l’a laissé s’épancher
Une fois terminé, d’une main l’a réconforté
Puis il lui a dit : Tes péchés sont pardonnés
Ta foi t’a sauvée.
Elle s’appelait Marie
Mais cette femme c’était moi aussi…
Mon Seigneur, je ne pourrai jamais te dire assez merci
Ma vie t’appartient ainsi que ma reconnaissance infinie
« C’est pourquoi, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés: car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu aime peu. »
Luc 7 : 47